Le mercredi, les chats gris sont gris

21 février 2007


Yodelahi comme on disait du temps de Charlemagne. Aujourd'hui, Clément nous fait sa petite impro du matin en do dans un style aux frontières du jazz et l'electro-hip-hop-indus du temps ou cette dernière n'existait pas.

Une envie irresistsible me prend de faire un édito politique, mais ma conscience me taraude. Est-ce le rôle de l'artiste (c'est moi, si, madame) de mettre sa voix au service d'idéaux bassement matériels? Beaucoup diront avec force que, oui, et le reste dira que non. Nous voilà bien avancés. Pour ma part, je trouve que non. Un artiste qui parle politique a une facheuse tendance à raconter n'importe quoi, car, comment un coeur d'artichaud qui passe son temps à étudier son art pourrait-il se faire une idée des mécanismes socio-économiques qui régissent un pays autrement qu'en lisant le journal (pour les plus zélés) ? Hein? Et ben il n'en sait guère plus que deux honorables poivrots qui papotent en ragardant Jean-Pierre Pernault. C'est quelque part scandaleux, ne serait-ce qu'en mémoire de Zola, Hugo et pleins d'autres mecs qui dégageraient ma théorie d'un revers de main avec l'assentiment de la population rassemblée prète à me lyncher devant tant de lâcheté, mais ça avait quand même plus de gueule que Cali qui soutient Ségolène ou Doc Gynéco qui soutient Sarkozy. "Mourir pour des idées / L'idée est excellente / Moi j'ai failli mourir / De ne l'avoir pas eu".

Chacun son trip. Mesdames et Messieurs, je vous souhaite plein de choses qui croustillent et qui deviennent tout chocolat.

PS: L'association pour la santé bucco dentaire m'incite sous la menace à arrêter de développer- des thèses d'ordre idéologique. Ce sera donc la première et la dernière.

1 Commentaires :

  • A 3:20 PM, Anonymous Anonyme a dit …

    waneugaïne euh bistouflaï pas mal

     

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