Django approche...

13 novembre 2006

Celui qui lit cette ligne a cette chance de savoir lire
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Ce lundi aura vu, à son humble mesure, une révolution digne d'un 13 novembre. Souvent, face à un problème de taille, l'homme développe des trésors d'inventivité pour se tirer du guépier. Voici ma propore expérience.

On voit sur la photo qu'aujourd'hui je suis relativement diminué, à savoir d'une phalange, et qui plus est, sur un doigt assez utilisé pour la guitare (surement pour beaucoup d'autres choses mais cela n'est pas mon propos et je m'en fous complètement). Effectivement, pour épater une jolie fille, j'ai voulu faire des pates à la carbonara et durant une délicate opération d'ouverture de boite de lardon, je me blessais. J'avais malheureusement planifié une petite pièce baroque de Vivaldi qui nécessitait au moins tous mes doigts pour susciter votre émotion, chers lecteurs. N'étant pas enclin à la dégonfle, j'enregistrais hier soir les guitares. Le résultat est à suivre que j'appellerai pour l'occasion l'andante du concert en sol de Vivaldoïng.

Andantoïng du concert en sol de Vivaldoïng

Ce matin, je réécoutais l'enregistrement et me dis que c'était un scandale d'oser présenter une pièce digne de 3 jeunes boutonneux obligés par leurs parents à faire de la musique classique et qui ne pensent qu'à fumer des joints à la sortie de l'école de musique et à chanter Nirvana. Mais force était de constater que c'était quand même du John Flugu, donc homologué, donc présentable.

Je mis donc le mp3 sur le web et m'obligeais à me dire qu'à l'avenir, je ne ferais plus tout du jour pour le lendemain. Enfin beaucoup, quoi. Enfin, le plus que je peux, quoi. Ainsi est la révolution du jour. Je sais, mon extremisme me perdra.

Je vous prie d'agréer, Mesdemoiselles, Mesdames, Messieurs, un gros bateau vert et blanc et de m'offrir de beaux bijoux et des fleurs pour mon appartement.