Mais où est Kathleen?

07 janvier 2008


Chers à saucisse, à canon ou ifémoipeurs, bonjoire. En ce premier JFIGS d'une déconcertante banalité (c'est-à-dire que je ne vais plus souhaiter de joyeux Noël ni de bonne année dorénavant), The Real Soul à l'honneur avec une composition de son cru au vocable qui m'a fait quelque peu sursauter. Cependant, fidèle à son esprit d'outrepasseur du livre de savoir-vivre de Nadine de Rotshild, la publication est quand même assurée. Une chanson en l'honneur de Noirmoutiers, petite île réputée pour ses spots de surf (Jaws, c'est là-bas en fait), ses vahinées, son Cabana coco, et surtout, la maison de Yannou. Cette petite chanson est dédiée à tous les pêcheurs de palourde du dimanche. Le clip a été tourné dans les fameux studios Guillaume Tell de Paris, que nous avons redécoré aux couleurs de l'appartement du Real Soul pour garder un soupçon d'authenticité. Il ne vous aura pas échappé que le troisième couplet est encore en construction, aussi, si vous avez des idées pour notre cher Real Soul, faites-nous en part, une île paradisiaque aux 3 meilleures inspirations.

Une fois n'est pas coutume, le billet sera d'humeur littéraire voire intellectuelle. Et oui, comme tant de mes concitoyens qui passent leur vie dans le tromé, je me suis mis à lire. J'aurais préféré écouter mon walkman, mais la flemme fait que je ne change jamais les 7 chansons que la mini-mémoire de mon téléphone accepte, et PJ Harvey commence à me chauffer les oreilles. Alors que lire dans le métro? J'avais commencé avec Victor Hugo, mais il fallait que je fasse des détours énormes pour pouvoir arriver en ayant achevé mon chapître, et en plus en n'ayant rien compris, compte-tenu des fréquents coups d'oeil pour voir à quelle station j'étais d'une part, et quelles représentantes de la gent féminine étaient à bord d'autre part. La solution à ce délicat problème, la voici: "Les rois maudits" de Maurice Druon. 7 volumes de bonheur, avec des tout petits chapîtres et tout ce qu'il faut pour rendre une histoire intéressante: des histoires de cul, de trahison et de torture, avec de plus la satisfaction qu'il s'agit de faits réels. Quand même, ces rois maudits, c'étaient vraiment des énervés du supplice. Je ne sais pas si j'aurais aimé vivre à cette époque où celui qui tripotait discrètement la bru de son roi se faisait (dans l'ordre) roué, écorché, chatré, décapité puis pendu en place publique. Entre nous, je n'ai toujours pas compris comment on faisait pour pendre un mec après l'avoir décapité. Mais ne vous inquiétez pas, il n'y a à peine qu'un supplice par volume (mais à chaque fois bien gore et original). Le reste du temps, de bonnes vieilles guerres, des rois idiots qui ruinent le pays et des banquiers italiens qui s'enrichissent outrageusement de toute cette bétise. L'essayer c'est l'adopter, ça se lit encore plus vite qu'un oui-oui (mais moins vite qu'un Entrevue, je vous rassure). Voilà, vous avez un an pour me faire vos fiches de lecture.

Mes flugonautes chéris, il est temps de nous séparer et de se remettre au travail. La dédicace de la semaine pour Elodie et Marion, car tel est mon bon plaisir. Soyez sages et à mercredi.

4 Commentaires :

  • A 5:05 PM, Anonymous Anonyme a dit …

    ...Haaaa John! Je sourie toujours Allàh lecture de ta chronique. Pour le metro, houps! tromé; connais-tu: Gon? Bon, ça impose moins que 'Les rois maudits',mais y a pas mal de sauvageries. Limite suportable!!

     
  • A 1:10 PM, Anonymous Anonyme a dit …

    Au Moyen Age, après la décapitation, on pouvait en effet pendre ...par les pieds la victime... (ainsi elle était condamnée à ne vivre aucune existence posthume (post-après- et hume de "humus" en latin qui veut dire terre). Donc, elle se trouvait condamnée à tomber dans les âfres de l'oubli en ne vivant ni dans la terre, ni dans les cieux et ne pouvait accéder à la vie éternelle car son corps sans tête lui empêchait également de ressuciter -étant donné que seul un corps entier ressucitait à cette époque-... c'est d'ailleurs pour cela qu'à la même époque les eunuques étaient enterré(e)s avec une petite boîte où durant leurs existences, ils avaient conservé leurs "bijous personnelles"... Ah que de choses à raconter mais j'arrête là.

     
  • A 1:10 PM, Anonymous Anonyme a dit …

    "bijous personnels" ... j'aime pas les erreurs d'orthographe

     
  • A 8:03 AM, Blogger Clement Soullard a dit …

    Bijoux, choux, genoux... A le merveilleux françois, que par devers nous tînssions alors ici...

     

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