Bonjoire les funky boyz et les funky gueurlz, et bienvenue chez uncle John. Cette semaine, j’écris avec Pink Floyd à donf dans les oreilles, aussi vous ne m’en voudrez pas si vous ne comprenez rien à ce que j’écris. Considérez ça plutôt comme un hommage à l’esprit des early 70’s, avant le décès du rock’n’roll (daté par la plupart des experts entre 1973 et 1974). Bon, on s’en fout de toutes façons, et quand bien même j’écouterai Karen Shéryl, vous ne vous en rendrieriez pas compte. Trêve de fadaises, cette semaine, une reprise en roumain waneuguène, Tumanle. S’il est des roumains parmi vous, merci de nous indiquer de quoi parle cette chanson. Avec le Rilsoul et notre roumain expérimental, nous pensons qu’il s’agit d’un mec qui a froid et qui mange ses doigts.

Cette semaine, je vais vous parler de ma vie privée. Eh oui ! Je vais même vous donner mon numéro de téléphone personnel. Enfin presque. Si vous voulez m’appeler, voici la combine de fou : il vous faut au préalable vous installer dans le Gard, précisément à Pont-St-Esprit. La deuxième étape consiste à tomber bien malade ou subir une intervention chirugicale. Ensuite, quand vous sortirez de l’hôpital et que vous chercherez des soins, contactez Madame Annie Compans, infirmière DE. Annie, c’est moi. Depuis environ 5 ans, les annuaires du Gard s’évertuent à donner mon numéro à la place de celui d’Annie. Vous en conviendrez sûrement, une infirmière reçoit en moyenne plus d’appel à la semaine que le quidam moyen comme vous et moi. Aussi, cela fait 5 ans que la majorité de mes appels reçus ont un but médical. Une certaine proportion de ces appels (assez faible) s’effectue sur un ton désespéré (pour des piqûres d’insuline, etc.), aussi me suis-je mis à étudier la médecine pour répondre au soins les plus urgents. Je pus ainsi m’exercer à distance aidé des épisodes d’urgence et du journal de la santé (vous savez, l’émission la plus chiante du monde qui dure deux heures). Au bout du quinzième patient j’obtins quelques succès notamment pour la pose d’une sonde urinaire (ce qui à distance n’est point aisé, merci les MMS). De plus grâce à cette bourde téléphonique, je fis des découvertes statistiques stupéfiantes : saviez-vous que la plupart des gens qui ont des problèmes de santé sont plutôt âgés ? Qu’ils sont seuls ? Qu’ils sont un peu perdus face à la simplicité enfantine d’un téléphone portable-GPS-caméra-lecteur-MP3 ? Que 7% des demandeurs de soins ont une voix sexy ? Moi en tout cas, je n’en savais rien. J’en vois deux-trois qui disent : ben pourquoi tu préviens pas la poste de Pont Saint Esprit ? Parce que 1 : la poste s’en fout, 2 : ils sont déjà au courant, 3 : Si ça se trouve, c’est un signe du destin et Annie est en fait la femme de ma vie et je m’en voudrais de passer à côté.

Chers flugonautes, après ce voile de satin levé sur ma vie privée (privée de dessert en tout cas), je m’en vais vous faire une bisou sur la fesse gauche et m’en retourner à la fabrication de ce fameux collier de nouille que je compte bien offrir à qui veut gagner des millions. Dédicace maousse-costoballe à tous les voivrais, les étivalois, les louplandais et Jeanne, ma mère-grand qui n’a cure de l’iPhone et qui n’a jamais joué à MarioKart de sa vie.

PS : ok, j’arrête Pink Floyd en écrivant et je révise le conditionnel passé 1ère forme du verbe rendre. Oh et puis non, en fait.