Envoie ce titre à 10 amis et tu sauras la personne qui t'aime

29 mai 2008


Santa la Bilba, et allez l’Ouya !! Bienvenue dans la case de l’uncle John, qui vous a mijoté pour cette semaine une rumba, La rumba de Twitch. La musique est du Rilsoul et les paroles de Jacques Brel. Pour la petite histoire, la rumba, c’est la ronde qu’on fait chez les gitans autour des meilleurs chanteurs, danseurs et musiciens quand ils partent dans un flamenco endiablé. Par extension métonymique de septième zone, il est devenu l’appellation du rythme façon Gypsy King, qu’on pourrait être tenté de traduire comme suit : Poutacatcha-tacatapoutacatcha-tacatapoutacatcha… Si vous voyez ce que je veux dire, vous êtes vraiment trop fort. Le mieux c’est quand même de regarder le clip. Si vous avez de bons yeux, vous distinguerez au lointain Monica Belucci nous écoutant lascivement avec des yeux pleins de désir. Mais faut vraiment avoir de bons yeux.

Je ne m’étendrai que légèrement sur ce deuxième paragraphe. Cette semaine l’excuse est de taille, car elle est presque valable : j’ai une réunion pour enfin faire la conception graphique de mon disque avec toutes nos chansons parmi les plus écoutables. Concrètement, je dois découper une photo en suivant très exactement un carré de douze centimètres de côté. Il me semble –quoique le souvenir commence à devenir lointain- que le découpage et le coloriage n’ont jamais été mes points forts. Rappelez-vous ces lointaines années de maternelle, il y en avait toujours un qui se distinguait par la qualité de ses découpages et la précision de son trait, qui ne faisait pas de pâté quand deux traits se chevauchaient, et, le comble, qui avait toujours tous ses feutres comme neufs, alors que l’élève moyen, sur sa méga-trousse de 24 feutres n’en avait guère plus que 6 en état de marche au bout de trois jours, et bien entendu que les couleurs qu’avec notre candeur et notre méchante innocence nous appelions « couleurs de filles », ce qui à l’époque était la plus suprême insulte qui soit pour les coboyes que nous étions, en lutte perpétuelle pour la domination d’un coin de marelle. Bref, qu’est-il donc devenu, ce champion de coloriage ? Est-il chef d’une multinationale ou grouillot dans une cuisine sordide d’un routier à Marolles-les-Brault ? Est-ce que ce qu’on nous apprend à l’école est utile ou ne cherche-t-elle qu’à nous endoctriner pour faire de joyeux soldats prêts à investir des montagnes de capitaux afin d’avoir des feutres toujours neufs ?? Aidez-moi, je ne pourrais plus dormir avant d’avoir répondu à ces questions !

En attendant la fin de cette relative insomnie, je vous salue bien bas. A mercredaille pour la prochaine édition. Dédicace à Stéphane de Paris et ses blagues pourries au téléphone (he got me men !).

21 mai 2008


Mes gentils flugonautes, bien le bonjoire. Sans plus attendre le song de la week : une compo originale qui s’intitule Chanson facile. Comme c’est une composition, il serait assez malvenu de ma part de faire quelque commentaire. D’ailleurs ma modestie maladive et légendaire me l’interdit.

Une tûme n’est pas coufois, parlons sport dans ce deuxième paragraphe. Je vous rassure, il ne s’agit pas de vrai sport dans le sens chiant du terme (où l’on parle du classement du PSG et du nouveau record du monde de 122 m en nage turkmène). Il s’agit en fait de paintball. J’en vois d’ici un ou deux qui se gaussent selon quoi ce n’est pas un sport. A ceux là je réponds que dans ce cas, le ski non plus n’est pas un sport (c’est beaucoup trop drôle pour être un sport). Bref. Le paintball, je l’ai découvert ce wikaine avec une quarantaine d’amis –plus ou moins équilibrés dans leur tête, et vigoureux dans leur corps- en pleine forêt sur deux jours. Bien entendu l’ambiance était plutôt virile (c’est-à-dire 70% des effectifs étaient pourvus d’une paire de .ouille). Quand on prépare ce type de wikaine, une des obsessions de l’organisateur est de garantir la sécurité de ses joueurs. Des consignes avaient donc été données comme quoi à moins de 15m il est défendu de tirer sur son adversaire, on est sensé lever son arme et s’en aller. Il est défendu de tirer sur quelqu’un qui a son arme levé, etc. Eh bien, malgré les règles rappelées toutes les 15min, au bout de quelques secondes d’une partie, on se retrouve à tirer à bout portant en pleine tête du premier humanoïde venu et à sentir le désir de terminer son adversaire qui nous a envoyé 17 billes dans la fesse (le plus douloureux) à coup de crosse. Je ne pensais pas que le fait d’avoir une arme entre les mains me donnerait cette excitation et cette décharge d’adrénaline dont on m’avait parlé. Force est de constater que si, du moins les premières minutes. En effet, de naissance je n’ai pas été pourvu du gène de Rambo, et dès que je m’éloignais de ma base de plus de 5 mètres je me faisais shooter sans ménagement par l’équipe adverse sans même voir où étaient embusqués les tireurs. Et une bille de peinture, ça fait mal, voire très mal selon l’endroit. Et ça fait des marques un peu comme des suçons. Paye ta honte quand tu retournes au boulot le lundi, en boîtant comme un petit vieux.

Mazette, il est déjà l’heure ! Mes chers amis, n’oubliez pas de ne pas regarder Roland Garros, y’a mieux que ça à faire quand il fait beau. Dédicace cette semaine pour Yanou du Concorde, paske ça fait une paie. Grosses bises à tous.
Kiki la cocotte et coco le concasseur de cacao

13 mai 2008


La foule
envoyé par johnflugu
Haï Prizadouyouma les amis comme on dit chez nous. Cette semaine, dans la plus pure tradition des voyages en Gascogne, une petite promenade bucolique en guise d’introduction à la chanson de la semaine, La Foule d’Edith Piaf (écrite par Michel Rivgauche et Ange Cabral en 1957). Comme d’habitude lors de mes périples péri-toulousains, il fit un temps de merde, nous avons même eu droit à la neige, veinard que nous fûmes, pendant que les habitants de Boulogne-sur-mer buvaient des Piña Colada en jouant du Ukulélé sur des hamacs. Le nous inclut votre serviteur ainsi que Liroye (le grand escogriffe du début), qui officia comme cadreur alpin.

Aujourd’hui un second paragraphe sous forme d’hommage à un personnage mystère. Un personnage comme on en connaît tous, que certains théoriciens en teufologie ont nommé Le bâton dans les roues. La teufologie, c’est évidemment la science qui décrit les comportements sociaux des mammifères bipèdes lors de surbooms, de thés dansants ou de sortie en boîte. Qu’est-ce qu’un bâton dans les roues ? C’est celui (ou celle) qui sentira instinctivement au début de la soirée que son but est de vous gâcher la vôtre. Un exemple ? Prenons David, 27 ans. Célibataire depuis quelque temps, il drague Sophie depuis 6 semaines, non parce qu’elle lui plaît, mais parce que c’est la seule fille qu’il arrive à voir sans ses 12 potes complètement saoul autour de lui qui racontent n’importe quoi. David emmène Sophie à un début de soirée et là, Nadia, magnifique métis lui fait du rentre-dedans. Vous l’aurez compris, dans cette simulation, le bâton dans les roues se nomme Sophie. David est déstabilisé, que va-t-il faire? Dans 32% des cas, David rongera son frein et n’abandonnera pas Sophie, mais il la maudira silencieusement (juste le temps de la soirée). Les 68% restants représentent ceux qui osent faire ce que leur cerveau reptilien leur commande, c’est-à-dire parfaitement ignorer Sophie. L’expérimentation prouve par ailleurs qu’obéir directement au cerveau reptilien n’est pas une bonne idée car les statistiques montrent que sur tous les David qui abandonnent leur Sophie, seuls 3% arrivent à conclure avec une Nadia, et sur les 97% restants, 92% verront leur Sophie dans les bras d’un autre à la fin de la soirée et 100% se feront mettre en boîte sans vergogne. Vous l’aurez compris le bâton dans les roues est un châtiment divin que seuls les teufologues les plus expérimentés arrivent à gérer. Le bâton dans les roues peut aussi (et surtout) être matérialisé par le copain saoul qui raconte n’importe quoi, qui veut se battre avec le videur, qui vomit sur vos copines, et surtout qui trouve que vous êtes le mec le plus sympa du monde donc il ne veut pas vous quitter. Si vous vous retrouvez dans ce cas là, allez vous coucher, il n’y a rien à faire.

Voilà, voilà. Pour cette semaine ça suffira. Prenez le temps de bien glander au soleil et gardez-vous bien de faire des trucs pénibles comme déclarer vos impôts. Dédicace de la semaine pour le bâton que je pris dans les roues samedi soir. A charge de revanche ! A mercredaille les amailles !
Surprise

07 mai 2008


Bande de joyeux drilles, bonjoire. Je vois à vos mines réjouies que vous savez bien profiter des avantages du début mai avec ses ponts, ses soirées qui se réchauffent et ses fées seukiteuplées. Alors ne perdons pas de temps et sautons sur la surprise de la semaine, qui comme son nom l'indique, est une surprise et se passera des commentaires habituels.

Le second paragraphe étant également une surprise, pour ne rien gâcher nous n'en parlerons pas non plus.

Chers flugonautes, ce fut court mais intense. Je vous embrasse bien bas.

PS: vous pouvez m'insulter dans vos commentaires, je le mérite. Poil à la bite.