La porte ouverte à toutes les fenêtres

28 février 2007


envoyé par johnflugu
Mes amis, bien le bonjour. Je vous emmène aujourd'hui faire une petite promenade buccccolique (gardez le nombre de c qu'il vous plaira, j'ai la flemme d'ouvrir un dixionère) au détour d'une ballade de Led Zeppelin, Going to California. Et c'est en enregistrant le chant d'un Led Zep qu'on peut se rendre compte quel chanteur extraordinaire est Robert Plant. Et qu'est-ce que je kiffe ma cambrousse, aussi. Certains esprits dénués de poésie feront la remarque "hey, vazy, c'est Solesmes, je reconnais, y'a la maison de ma grand-mère en arrière plan". Ne vous y trompez pas, avec Duff, nous bougeâmes effectivement en Californie, bizarrement dans une région ou tout le monde roule en 406 et en Jumper avec des plaques française. Mention spéciale aujourd'hui aussi pour Duff d'ailleurs qui nous dévoile les 2/3 de son anatomie dont il nous privait en focalisant sur sa guitare.

Je rappelle le principe du JFIGS pour ceusses qui ont manqué le début: si vous souhaitez devenir riches et célèbres, faites moi part de vos vidéos, et je les publie. Il vous suffit de savoir jouer d'un instrument pas trop mal ou d'être fort drôle ou de n'avoir aucune pudeur. Le bon goût est de mise je rappelle (en gros, il est interdit de montrer sa bite). Pour les chanceux (tout est relatif) qui habitent dans mon coin (l'Ouest), je peux venir vous filmer et faire le montage.

Tiens, j'aperçois un rayon de soleil, je cours courir nu dans les prés. Chers flugonautes, à mercredaille prochain.
Le mercredi, les chats gris sont gris

21 février 2007


Yodelahi comme on disait du temps de Charlemagne. Aujourd'hui, Clément nous fait sa petite impro du matin en do dans un style aux frontières du jazz et l'electro-hip-hop-indus du temps ou cette dernière n'existait pas.

Une envie irresistsible me prend de faire un édito politique, mais ma conscience me taraude. Est-ce le rôle de l'artiste (c'est moi, si, madame) de mettre sa voix au service d'idéaux bassement matériels? Beaucoup diront avec force que, oui, et le reste dira que non. Nous voilà bien avancés. Pour ma part, je trouve que non. Un artiste qui parle politique a une facheuse tendance à raconter n'importe quoi, car, comment un coeur d'artichaud qui passe son temps à étudier son art pourrait-il se faire une idée des mécanismes socio-économiques qui régissent un pays autrement qu'en lisant le journal (pour les plus zélés) ? Hein? Et ben il n'en sait guère plus que deux honorables poivrots qui papotent en ragardant Jean-Pierre Pernault. C'est quelque part scandaleux, ne serait-ce qu'en mémoire de Zola, Hugo et pleins d'autres mecs qui dégageraient ma théorie d'un revers de main avec l'assentiment de la population rassemblée prète à me lyncher devant tant de lâcheté, mais ça avait quand même plus de gueule que Cali qui soutient Ségolène ou Doc Gynéco qui soutient Sarkozy. "Mourir pour des idées / L'idée est excellente / Moi j'ai failli mourir / De ne l'avoir pas eu".

Chacun son trip. Mesdames et Messieurs, je vous souhaite plein de choses qui croustillent et qui deviennent tout chocolat.

PS: L'association pour la santé bucco dentaire m'incite sous la menace à arrêter de développer- des thèses d'ordre idéologique. Ce sera donc la première et la dernière.
La malédiction des pommes de terre

14 février 2007


Ma philosophie

Chers amis-momètres et autres cornofulgurs, beusseuhoir. Cette semaine, un classique de notre enfance, si tant est que nous soyons de grands enfants. Aujourd'hui, impossible d'y couper, c'est la St Valentin. Arretons les palabres quant à savoir si c'est la mafia des fleuristes, des gateaux en or et des montres en chocolat qui nous manipule, cela ne change rien au problème: bonne fête à tous les Valentin.

En ce qui concerne les zamoureux, ma modeste contribution sera cette petite chanson gaulée sur radio blog club, un slow datant du temps où j'usais mes frocs sur les bancs des loosers pendant les boum en faisant semblant de m'éclater avec les ballons de baudruche, aujourd'hui avantageusement remplacés par les cigarettes (ça fait quand même plus homme, pour se donner une contenance). La chanson, la voilà: Song for Whoever de The Beautiful South, j'espère que vous apprécierez:



Chers flugonautes, tant que personne ne me demandera de compte sur mes titres obscurs, je continuerai de même. Je vous embrasse bien, et pis à la semaine prochaine pour de nouvelles aventures!


PS: l'association pour la santé bucco-dentaire m'oblige à dire ici que ce n'est pas bien de fumer, parce qu'en dépit du fait que c'est pas bon pour la santé, ça fait puer de la gueule. Ben y devraient content alors! Ca fait vendre plus de dentifrice!
Ne perdons pas de temps en lecture de titres inutiles

07 février 2007


I'm so lonesome I could cry
Chers compañero et margaritas, mes salutations bien chaleureuses des familles, comme on dit dans le sixième. Aujourd'hui, je reprends la vedette avec une adaptation en lapsteel du classique de Hank Williams, qui respire la joie de vivre. M'enfin bon, que voulez-vous, j'ai un gros faible pour les chansons tristes, j'ajouterai même que la musique festive quand on est tout raplaplaploplo, ça ne sert absolument à rien, exactement comme si un coureur cycliste faisait le tour de France avec un cric, si vous voulez. L'avantage des métaphores comme celle-ci, c'est qu'elles aident à comprendre.

Le billet d'humeur de jour traitera de la télévision numérique terrestre, aussi appelée TNT. Il la traitera de grosse naze, d'ailleurs. Parce que ça fait marcher ma télé aussi bien qu'un film sur un DVD rayé. Voilà, depuis, je ne regarde plus la télé, et si un tsunami frappait les côtes bretonnes, je ne serait même pas au courant (courant=tsunami=arf arf).

Avez-vous remarqué? Maintenant, c'est daily motion qui provide les clips. Et oui, c'est hachement mieux que YouTube. Chers et augustes clowns blancs, je vous souhaite une merveilleuse semaine pleine de baleines dans la Seine quoique ça n'en vaille pas la peine.