Adrieeeeeeeeenne!!!!

30 avril 2008


Katinka
envoyé par johnflugu
Bougui-wougui les amis pour ce mercredi, et bien le bonjoire. Avant de vous ébouillanter d’impatience, une petite Katinka par le Rilsoul de service sur les quais de Seine shootée ce dimanche durant les quelques heures de soleil dont nous pûmes profiter, matinaux que nous fûmes. Quais de Seine qui prennent la place de bons derniers dans le guide « Les meilleurs endroits pour faire la manche et draguer les filles », car notre prestation seinique (jeu de mot déposé) aura finalement autant intéressé le public qui si nous avions joué au quem’s entre nous. Ils sont trop blasés ses parisiens, y’a des fois je me dis qu’ils ne nous méritent pas. Si c’est comme ça je retourne à Bleuss.

Maintenant le paragraphe que vous attendez tous, mon avis sur quelque chose d’inintéressant. Cette semaine, comme Saturne était en Capricorne et la vierge en Orion, j’ai suivi le conseil des astres qui m’ont dit de glander devant la télévision tous les soirs, et d’éviter soigneusement tout ce qui pourrait être instructif. Et cette semaine -ponts du mois de mai obligent- était particulièrement favorable à ce genre d’activité. J’en veux pour preuve la diffusion de Jean-Philippe, Indiana Jones et le must, Rocky. Tout le monde a vu les deux derniers alors je ne vais pas épiloguer, mais Jean-Philippe, c’est un film vraiment tranquillou pour les lendemains de fête. C’est l’histoire du plus grand fan de Johnny qui se retrouve transporté dans un monde où Johnny n’est que patron de Bowling après une carrière avortée dans la chanson. Le fan (Lucchini) prend sur lui de rendre à Johnny la gloire à laquelle il peut prétendre et lui apprend les chansons qu’il n’a pas écrit (si vous suivez encore, vous êtes forts). Bref, un moment Fabrice chante à Johnny Quelque chose de Tennessee, et ensuite Johnny reprend le tube. Diantre, quelle voix de gueudin, j’en suis encore retourné. Il y avait déjà quelques temps que j’avais arrêté les blagues faciles sur Johnny et ses fans, mais maintenant je crois que je vais m’acheter un perfecto avec un aigle sur le dos. Il est quand même trop fort, notre Johnny.

Les gars-les filles, il ne me reste qu’à prendre congé de vous en vous souhaitant les plus doux et reposants jours de repos pour ce premier mai, la teuf du taf comme chacun sait. Dédicace cette semaine pour Scarlett Johansson (on sait jamais). Les amis, éclatez-vous bien, et ne faites rien d’intelligent ou de productif jeudi. A mercredi prochain.
Monsieur et Madame Yaltéléfonkison ont un fils

23 avril 2008


Bien le bonjoire à tous. Comme vous n’y tenez plus, voici le petit peukli de la semaine, une interprétation du joker version englourt (mi-anglais, mi-yaourt), du Steve Miller Band, qu’on retrouve sur l’inégalable compile « Levi’s Music », qui, j’en suis sûr, a bercé vos longues soirées d’ado. Si vous ne connaissez pas, courez chez votre disquaire pour ce petit florilège de country-rock américain. Il est cependant possible que le dit disque ne soit plus distribué depuis des temps immémoriaux, à l’époque où Levi’s avait le monopole incontesté du blue-jeans avec son fameux 501. D’où la fameuse maxime « Levi’s qui moule masse les boules ».

Cette semaine un coin «cultivons-nous sans nous fatiguer ». Eh oui, la semaine dernière, sans que j’y prêtasse la moindre intention, j’ai pu accumuler quelque expérience qui me donnera l’occasion de briller aux soirées de l’ambassadeur, notamment en allant au pestacle. Il y avait coup sur coup Le quatuor et La Bossa Fataka de Rameau. J’avais déjà vu à maintes reprises le premier en affiche partout dans les couloirs du métro, aussi y allais-je pour satisfaire ma curiosité (peut-être aussi parce que j’y étais obligé pour d’obscures raison). Là je dois dire que ces quatre musiciens m’ont franchement cloué sur place durant ce spectacle, par ailleurs fort bien mis en scène et magnifiquement éclairé. J’ai même ri et applaudi à tout rompre, moi qui suit d’un naturel à m’emmerder profondément au spectacle. Si vous voulez vous donner une idée, imaginez deux violonistes, chacun faisant les doigtés sur son propre violon et jouant de l’archer sur celui de son compère, et pas une musique du style « La pêche aux moules », mais plutôt dans le genre des suites pour violoncelle de Bach (c’est hachement plus balèze). Et je ne parle que d’une épuisette de jonglerie musicale dans un océan d’acrobaties. La Bossa Fataka de Rameau, elle, m’a pris par surprise. Compte-tenu du titre, et de la musique de Jean-Philippe Rameau (un mec du 18ème), je m’attendais à un honorable ballet classique. En fait, la moitié des danseurs faisaient de la danse hip-hop, et la musique de Rameau s’y prête pultôt bien. Le tout agrémenté de trucages hallucinant. Un exemple ? Imaginez un éléphant qui marche sur un ruban tendu entre deux danseurs. C’est fou, non ? Pour ceux sont alléchés par ce petit topo, je suis désolé de leur avoir gâché un effet avec cet exemple, mais il y en a plein durant le spectacle tout aussi étonnants. Allez-y en masse, j’ai des actions dans ces spectacles.

Chers flugonautes, il est temps de m’eclipsouille. Dédicace cette semaine à Nicône qui sait très bien pourquoi (un peu de mystère ne fait jamais de mal, surtout ceux au chocolat). Travaillez bien à l’école, n’abusez pas des chokobons et mangez 5 fruits et légumes par jour (je rappelle que les nouilles ne sont pas un légume). A mercredaille.

Qui se souvient du générique de "Génies en herbe"?

16 avril 2008


Bien le bonjoire mes chers zamis. Aujourd’hui un clip « vintage » dans la mesure où par ce clip je faisais quelques uns de mes premiers pas avec une caméra. Clip qui fut d’ailleurs présenté au festival des jeunes créateurs de Bleuss et qui connut un succès digne de la niche expérimentale qu’il occupait alors. Mes co-neurones : Cécile Chevrieux, Nicolas David et Joséphine David (prononcer Deïvid pour le style).

Un billet d’humeur printanière aujourd’hui, ne vous en déplaise, car il semblerait que le printemps soit aujourd’hui même. Bien sûr tout le monde sait que le printemps c’est le 21 mars (ou 22 je n’ai jamais trop su), mais je parle de cette journée si particulière où toutes les hormones accumulées pendant 5 mois de froid hivernal s’échappent brusquement, et où sortent tout type de vêtement, résultat des 5 mois de shopping lié à la frustration des hormones sus-dites. Pour parler clairement, c’est le printemps, tout le monde court nu dans les champs et les femmes sont plus belles que quand il fait gris. D’ailleurs, il faut que je sorte vérifier si mon quartier suit cette même règle, dans un but scientifico-sociologique, bien entendu. Aussi vous ne m’en voudrez pas de vous laisser plus rapidement que de coutume.

Mes flugonautes chéris, soyez sages en classe sauf si vous êtes en seconde ou en terminale, parce qu’à partir des vacances de Pâques, on peut faire ce qu’on veut, ça ne change rien. Si vous mettez ce principe à éxecution en revanche, n’allez pas dire que c’est moi qui vous l’ait dit. Kassdédi pour Orèl l’Américain et tous les teuffeurs de Dar-es-Salaam. Bisouille et à mercredouille.

PS : kassdédi aussi à Cyrillzme à cause du lapin de dimanche matin. J’ai une super excuse : je me suis couché trop tard et donc réveillé super en retard. A la réflexion, elle est peut-être de bourbe, cette excuse. Bon, ok, je paye mon concert au Babar tabac (à Voivres-lès-le Mans, allez-y, le patron est un flugonaute de la première heure, donc forcément hyper sympa et de très bon goût). Si vous y allez de ma part, vous aurez le droit de toucher le ventre de Babar (mais le maison n’assume pas les conséquences de cette offre).
PS2 : de chez Sony
PS3 : oui, bon.
PS4 : en fait, quand j’ai marqué le PS2 (de chez Sony, oui, bon), je voulais faire observer qu’il était rare qu’un PS soit plus long qu’un paragraphe et je voulais m’en ouvrir auprès de vous dans un autre post-scriptum.

Non, nous ne nous désolidariserons pas!

09 avril 2008


Chers voyageurs des insondables tourments de l’âme Himolette, bonjoire et bienvenue. Cette semaine, un peu de hip-hop pour que l’on shake du booty dans les kasbah avec une reprise du fameux « no diggity » des Blackstreet. Dr Dre nous excusera d’avoir supprimé son featuring, il a été jugé ici hors de propos, vu que le Rilsoul n’est pas Dr Dre et de surcroit ne possède pas le même nombre de pieds.

L’actualité de la semaine a du être chargée, compte-tenu que même moi j’en ai eu quelques échos. Je pensais au magnifique symbole de la flamme olympique qui, contrairement à ses convoyeurs, n’a pas eu chaud, elle (cette boutade est suffisamment complexe pour se passer de vos commentaires). Après moult discussions dans divers cercles amicaux et professionnels, force est de constater que ces actions en amusent plus qu’elles n’en fâchent. J’avoue que je fais partie des premiers. Eh oui, je n’arrive pas à voir le truc d’espoir et de fraternité dont parlent les présentateurs aux cérémonies d’ouverture. J’ai plutôt tendance à voir des athlètes qui seront prêt à se foutre sur la tronche en dehors de toutes proportions pour avoir une médaille (j'aurais bien dit "petite" médaille histoire de faire genre-style, mais c'est quand même une médaille maousse-costoballe comme on dit chez nous). Cela dit, comme beaucoup d’entre nous, je regarderai les JO, je serais hyper fier quand un mec gagnera un truc et je dirais « on » pour parler des athlètes français. Et le Tibet sera toujours pas libre.

Sapristi, ce billet d’humeur, s’il n’a fais avancer l’humanité d’un pouce, il ne l’a pas fait régresser pour autant. C’est déjà ça. Mes petites omelettes au gruyère, un gros bisou et à mercredi. Dédicace à l’homme né un 7 avril. Une bouteille à qui me rappelle à qui qu'il est çui-là, d'anniversaire.

PS: tel de picsou magasine, un jeu avec le numéro de cette semaine!! Dites le titre à voix haute d'une traite, bien, et du premier coup. Alors, peut-être aurez-vous le droit à une splendide récompense.
Titre et O'Miney

01 avril 2008


Chère bande de velus Ostrogoths et délicates nymphettes, bonjoire et bienvenue. Sans perdre un instant la nouveauté de la semaine –enfin, suis-je tenté de dire-, du flamenco avec une falseta tango suivi d’une farruca, pour ceusses qui connaissent le flamenco. On remarquera qu’une fois de plus la prise est en intérieur, j’en suis le premier désolé, croyez-le bien, mais je préfère mon douillet intérieur au goudron gélé du mois de mars dans mon village.

Laissez-moi vous conter une petite anecdote en ce deuxième paragraphe : figurez-vous que samedi dernier, j’étais de permanence dans mon théâtre pour une audition de guitare de jeunes gens du conservatoire, je devais faire en sorte que ceux-ci baignent dans une émouvante lumière et puissent correctement lire leurs partitions pour offrir le meilleur d’eux-mêmes au jury. L ‘audition était sensée se terminer par un récital de Raphaël Faÿs (c’est un guitariste manouche connu dans les milieux autorisés, qui a de plus le bon goût de venir de La Suze-sur-Sarthe). Aussi préparais-je amoureusement le plateau pour Raphaël, qui devait arriver avant les élèves auditionnés pour faire sa balance. Il arriva et me serra la main en se présentant, ce quoi je repondis « Azzguuézégaga » ou quelque chose du même acabit. Je ne décollais pas les yeux de son manche, aussi fus-je irrité lorsque quelques impudents eurent l’audace de le saluer alors qu’il était en train de jouer, ce qui par ailleurs l’arrêta dans son élan. J’étais fâché contre ces deux importuns incapables de savourer un vrai moment de guitare. Sur ce, Raphaël rentre dans sa loge, les parents des jeunes guitaristes s’installent, ceux-ci s’échauffent en coulisse, et le jury vient s’installer. Deux parmi les trois jurés étaient ces misérables qui avaient interrompu Raph’. Encore d’austères cacochymes élevés à coup de concours de conservatoire, me dis-je dans ma rancœur. Sur ce arrive le maître de cérémonie pour ouvrir l’audition et présenter le jury. Les deux misérables étaient en fait Roland Dyens et Valérie Duchateau. Ce qui signifie toutes proportions gardées que si Raph’ est connu comme Johnny, Roland et Valérie c’est un peu Mickael Jackson et Gandhi, en guitare classique. A l’entracte, je me précipitais dans le public pour faire style « tiens, si je croisais le jury l’air de rien ? » Je finis par les croiser, Valérie me regarde, je bafouille un truc absolument débile, et sur ce quelqu’un rebondit sur ma débilité, Roland himself. Je leur serre alors la main. Valérie ne savait pas trop quoi dire en fait, si ça se trouve elle m’avait reconnu et elle était super impressionnée. Si ça se trouve, pas du tout, mais j’ai envie de rêver. Je suis ensuite remonté en régie, pas peu satisfait de ma bourbe. L’histoire s’arrête là malheureusement, Valérie n’est pas venu me draguer après l’audition. Dommage, parce que depuis que je l’ai vue interpréter le concerto en ré de Vivaldi, je suis prêt à céder à toutes ses avances.

Après cette petite aventure, il ne me reste qu’à vous souhaiter plein de bonnes choses et de vous rappeler qu’on ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. De plus, n’oubliez pas que des fois on peut se fier à sa première impression, et des fois pas du tout. Après ces fadaises, une bise sur la fesse gauche et à mercredi prochain.

PS : cacochyme ça veut dire vieux con (en gros) et une fadaise, c’est ce qu’il y a au bord de la mer.