26 mars 2008
Mes petits Bouchtinouprouts, bien le bonjoire en ce joli mercredi de mars, enfin joli pour un jour de mars, le mois au temps maudit par excellence où il ne fait froid que si l’on s’habille légèrement et chaud si l’on se vêt comme un jour d’hiver. On peut dire que c’est un peu le mois de Murphy pour les fans de cette excellente théorie (aussi appelée la LEM : loi des emmerdements maximum), vous savez, la loi physique qui dit que la tartine tombe toujours du côté de la confiture. Bon, trève de palabres, place à la zic avec le dernier volet de la Toulouse Recording Session, une interprétation de « God Bless The Child » de Billie Holiday et Arthur Herzog.
Le billet de cette semaine aurait pu s’appeler « adieu l’enfance », si les titres effectifs n’avaient pas pour vocation de n’avoir aucun sens. Pourquoi, me direz-vous ? Eh bien figurez-vous que ce wikaine, pour commémorer les 16 ans de la naissance du cousin Rominou, nous sommes allés à Eurodisney. Bien sûr nous kiffâmes énormément les manèges, au détail près que 45 min de queue dans le froid et la pluie pour 2 minutes de trip, il faut vraiment être motivé, mais laissons. Le truc qui change, maintenant que je suis un vieux monsieur, c’est que je vois les noms des sponsors partout. Par exemple, on peut manger une pizza dans la cabane des gentils lutins magiques Buitoni, regarder les oiseaux dans l’arbre enchanté des brioches Pitch ou bien découvrir les images de notre monde merveilleux dans la caverne au mille trésors Kodak. Les salauds, ils sont partout. Bon, je vous l’accorde, c’est peu de chose, et il n’y a guère que les abrutis de français dans mon genre pour s’émouvoir de quelque chose rentrée dans les mœurs depuis 50 ans dans certains pays. La deuxième curiosité de ce parc, et que je n’ai toujours pas élucidé, c’est les chapeaux. Si vous y êtes déjà allés, sûrement avez-vous remarqué ces gens qui, dès leur arrivée, foncent dans le premier magasin de souvenir venu et s’achètent au choix un serre-tête Minnie (avec des oreilles de Mickey), une casquette Dingo où un chapeau de fée au bout pointu. Evidemment tous ces couvres chefs sont en peluche, d’une taille démesurée et absolument ridicules dès que l’on met un pied hors du parc. Faut vraiment être idiot, et je comprends toujours pas ce que fout cette énorme casquette Dingo qui trône fièrement sur l’UC de mon ordi. Je pense que je vais écrire une thèse à ce sujet, car je sens que ce sujet brûlant vous passionne.
Allez, comme on dit chez nous, il faut que j’aille chez Picard, j’ai pu de Bistec haché. Mes chers flugonautes, profitez bien de l’air du temps. Dédicace cette semaine pour Marina paske j’ai oublié son anniversaire, comme châtiment je m’attacherai au pilori en slip kangourou pendant 6 heures sur la place de la mairie de Bleuss. Bises à vous tous et à mercredi.