Un bout de sparadrap

28 février 2008




Salut les mecs et les nanas. Après cette entrée en matière pas piquée des vers, le clip de la semaine servis avec une sauce aux échalotes et des frites, le fameux « Mon amant de St Jean ». Jolie chanson s’il en est, écrite par Lucienne Delylle il y a moult années, et non Patriiick Bruel. La chanson originale est écrite à la première personne, mais eu égard à notre sexe qui tient une fois de plus le rôle du méchant, nous l’avons troisièmepersonnisée, comme Patriiick.

Comme vous fûtes sages, aujourd’hui ce sera fiche de lecture, avec en vedette une fois de plus l’ami Alex (andre Dumas), avec Le comte de Monte-Cristo. C’est un roman qui rend un peu intelligent, mais pas trop, et qui se distingue avant tout par son suspense insoutenable. Alex avait vraiment le chic pour faire monter la pression dans ses histoires. Il faut dire qu’il avait de la technique, après les milliers et les milliers de pages noircies sous l’impulsion de son imagination débordante. Je me l’imaginais a priori comme un bosseur acharné, ne sortant de son bureau que pour aller aux toilettes, et encore, quand il avait le temps, associable, mal peigné et avec de petites lunettes rondes sur son visage à la barbe éparse et mal taillée. Eh bien nenni ! Alex était un mondain qu’il était bon d’avoir dans son cercle de fréquentations (un peu comme Flavie Flament ou Nikos si vous voulez), qui adorait se la péter. Il était archi-connu du peuple car il publiait tous les jours un épisode d’un de ses bouquins dans les quotidiens. Pour pouvoir écrire autant et être mondain, il avait eu la bonne idée d’engager une équipe d’écrivain qui écrivait sous sa férule. Evidemment les personnes les plus cultivées de l’époque disait qu’il écrivait comme un pied et d’autres gentillesses du même acabit. Bref, revenons à notre comte de Monte-Cristo. Le comte, c’est Edmond Dantès. Edmond était un jeune homme à qui tout réussissait, jusqu’à ce qu’un de ses collègue le jalousant lui fasse un bourberie avec deux complices, soi-disant amis d’Edmond, ce qui le mena en geôle pour de nombreuses années. Quand il en resortit, il était vénère de chez vénère, et je ne vous raconte pas comment il se vengea, c’est énorme. D’ailleurs, j’aurais du mal compte-tenu que je ne l’ai pas fini, j’y retourne d’ailleurs de suite. Mais quand on commence à se prendre au jeu, c’est 1500 pages de bonheur, soit un Paris-Moscou en TER (les voyageurs comprendront).

Mes petits biquets, il est temps de se séparer comme disait Winnie l’ourson. Je voulais faire une astuce avec la séparation entre deux adultes consentants, mais rien à faire, je n’ai aucun souvenir d’un personnage de sexe féminin dans les potes à Winnie. Peut-être un kangourou mais vraiment je ne le parierai pas. J’attends vos lumières sur cet épineux problème. En attendant, soyez sages et à mercredi.

PS : je ne sais pas vraiment ce que veut dire férule alors soyez indulgent, j’ai vraiment la flemme d’ouvrir un dico.
Welcome to the matrix

20 février 2008


Mes petites amygdales et autres luettes, bonjoire et bienvenue. Sautons sans plus attendre sur la nouveauté de la semaine, un instrumental titré « L’araignée » dans un décor des plus original. Pourquoi l’araignée ? Je demandai au Rilsoul qui me répondit derechef que le thème lui évoquait irrémédiablement une araignée des champs sur un mur. Faisant mine de me satisfaire de cette réponse, je m’en retournai vaquer à mes occupations, aussi inculte qu’avant.

Pour ceux que ça pourrait intéresser, faire la manche sur le champs de Mars est des plus facile. Avant même de sortir la première note, nous avions gagné 6.15€, comme ça, simplement parce qu’on avait l’air de faire la manche, et que nous avions sorti bien entendu nos styles franchouillards pour flatter les bancs de millionnaires américains qui ne savent s’empêcher de flâner au pied de la tour eiffel. Vous ne pouvez le voir, mais à nos pieds nous avions placé une bouteille de rouge, une baguette, ainsi qu’un camembert. Si vous souhaiter tenter l’expérience, adaptez les accessoires à votre personnalité (par exemple, l’auvergnat préfèrera sensiblement un Saint Nectaire à un camembert). Ne riez pas, ce sont ce genre de petits détails qui font toute la différence. Certes le chemin est long jusqu’au sacré cœur de Montmartre (la Rolls du manchot), mais les premières pierres sont posées, et nous comptons bien virer les tenants du poste actuels qui font « No woman no cry » en boucle les dimanche après-midi, puis repartent avec les numéros de téléphone d’une vingtaine d’étrangère à l’intérieur d’un coupé sport. Affaire à suivre.

Il est déjà l’heure de nous séparer. Je vous fait de gros poutous pour tenir jusqu’à la semaine prochaine. En attendant, soyez sages et gentils. La dédicace de la semaine pour Elodie la steakette et ses conseils femme actuelle que je m’efforce de suivre à la lettre. A mercredi.

La plus belle femme du monde ne peut offrir que ce qu'elle a, et vice-versa.

14 février 2008


Chers lecteurs hebdomadaires, mes respectueuses salutations. Tout de suite sans plus tarder une composition originale, aboutissement de longs voyages et autres recherches extrêmement poussées dans les domaines de la psychoaccoustique et la polyharmonie diphonique. Et pourtant, on en trouvera toujours pour dire « arrête, tu crois qu’on a pas vu que tu t'y étais mis le mercredi soir à minuit et que t’avais rien dans ta musette !». Face à ces éventuels détracteurs, je me parerais de mon dédain le plus apprêté. Oui, ça ne veut rien dire mais je trouvais que ça faisait bien genre-style, comme on dit à l’Académie Française.

Le billet de 100€ d’humeur, une fois n’est pas coutume, sera un hommage à un mec qui en son temps gratta sa guitare en compagnie de Jean-Baptiste Weiss et qui est parti voir dans la constellation d’Orion s’il y était, Henri Salvador, bien sur. Je commençais à me figurer qu’il était immortel, force est de constater qu’une fois de plus, à l’instar de Carlos, nous avions à faire à un humain. Pour la petite histoire, le Jean Baptiste en question –pour se la péter au baby foot et devant les filles- se faisait appeler Django Reinhardt. Maintenant dans la planète guitare, il n’y a guère plus que des hommes qui ont vu l’homme qui a vu l’ours (rassurez-vous il y a encore plein de mecs qui ont connu Jimi Hendrix). Je m’étendrais volontiers sur ce cher Henri, mais comme 98% d’entre vous, je ne connais que 2 refrains de lui comme « zorro est arrivé » et « une chanson douce » (le titre véritable est à partir de biche et d’animaux de la forêt, mais vous m’aurez compris). Néanmoins, en son honneur, je lui dédie ces 5 lignes de silence.





Voilà, merci pour lui d’avoir lu jusqu’au bout.

Chers amis, portez-vous bien la tête entre les deux épaules, et à mercredi prochain. Pas de dédicace cette semaine, pour que le cours de la dédicace augmente et que les spéculateurs renflouent la société générale par un ingénieux système à base de choses beaucoup trop complexes pour être expliquées en quelques lignes sur ce blog.
Quand Edmond va les pécho, ils vont prendre cher!

07 février 2008




Chers non-adhérents de Raël, bonjoire. Cette semaine à l’honneur chez Uncle John, une fois n’est pas coutume, un brin de réclame avec un extrait du spectacle de Dany Mauro « l’Electron Libre ». Pour remettre les choses dans le contexte, l’extrait a été tourné en septembre 2007. Le spectacle est bien entendu remis à jour selon les grandes lignes de l’actualité. Enfin bref, la réclame maintenant, il est au Théâtre le Mery place de Clichy à Paname, chez les branleurs jusqu’à mi-mars.

Billettons nos humeurs maintenant. Le plus simple moyen d’y parvenir est d’en être de mauvaise –humeur, j’entends-, chose à laquelle j’arrive relativement bien d’habitude, car il arrive toujours un jour de la semaine où je tombe à cours de Nutella. Et bien là, non. Prévoyant je fus, de Nutella je me repus et de joyeuse figure fus-je. Alors quoi ? Il s’est bien passé quelque chose qui a le mérite qu’on s’y intéresse cette semaine ! Eh bien apprends, ami lecteur, que non. Pourtant c’était mardi-gras, la chandeleur et même l’anniversaire de mon oncle Jeannot. Rien à faire, ces évènements n’ont absolument pas changé le cours du monde, contredisant toutes les théories -désormais à la mode- ayant trait à « l’effet papillon ». Alors tentons un léger « le saviez-vous ». Le saviez-vous ? Quand on va au cinéma voir un film de deux heures, notre œil passe 50 minutes dans le noir, à cause des trucs de persistance rétinienne et des machins de vitesse d’obturation. Et figurez-vous que quelqu’un de ce noble métier m’a dit que c’était ainsi que le cinéma stimulait l’imagination autrement plus que la télévision, qui elle a un balayage de l’écran continu (notre œil n’est jamais dans le noir), et c’est ainsi que le cinéma c’est vachement mieux que la télé qui rend idiot. J’ai bien même failli le croire ce gros chacal qui me disait que c’était vachement bien que dans un billet de cinoche à 10 €, y’a 4€50 qui servent à acheter du noir. Bande de voleurs.

Maintenant que tout est dit, il me reste à prendre congé de vous en vous embrassant la fesse gauche pour les uns et la narine droite pour les autres. Faites bien vos devoirs et à mercredi (pour ceux qui persistent à croire que je publie le mercredi). Pour les autres, à jeudi prochain. La dédicace de la semaine pour la petite Rose qui vient de pénétrer dans le monde des humains sous la forme d’un bébé joufflu. Et la bise au parents qui ont déjà eu leur dédicace alors ça va, hein !