J'aimeu la galetteu...

30 janvier 2008



Chers amis des bonnes notes et des bons mots, bonjoire et bienvenue chez John Flugu, poil au U. Excusez cette petite insubtilité, mais il au faut pour tous, bien que jamais je n'ai douté que vous fissiez partie des gens les plus éduqués et cultivés, car vous avez le bon goût de me visiter. Cette semaine, une grande fresque historique avec pléthore d'acteurs plus connus les uns que les autres, l'Exode Rural, notre premier court-métrage en collaboration avec le Rilsoul de service et Fatpoposlim. A ce propos je voudrais inventer un nouveau sport: le speed-directing, ou comment faire un film en 3 jours à partir de quasiment rien, si ce n'est le bison n°6, mon cadeau de Noël. Aaaah!! Quel bonheur la majorité, on peut acheter des pétards énormes en regardant les vendeurs dans les yeux (merci Cécile)!

Une fois de plus, j'ai omis de regarder la télé pour pouvoir faire mon billet d'humeur. Enfin, j'ai bien regardé Titeuf et Bob l'Eponge, mais je ne sais pas si cela peut interesser dans un contexte d'analyse de l'actualité. Ah si, quand même, j'ai appris un truc intéressant aujourd'hui que je me fais une joie de divulguer: savez-vous mes chers flugonautes qu'on peut très facilement éteindre les néons des vitrines qui brillent toute la nuit et ainsi signifier son scepticisme face à notre société de publicité à outrance. Pour se faire, trouvez une vitrine allumée (d'un petit commerçant ou d'une méga-chaîne, peu importe, ça empêche de voir les étoiles tout pareil), repérez le petit boitier en plastique sur le côté à environ 3m du sol, et, aidé d'un ami qui vous fait la courte-échelle, appuyez dessus, et tout s'éteint. Faites le de préférence la nuit, déjà parce qu'il n'y pas d'étoiles le jour, et surtout parce que la maréchaussée est encore peu sensible aux arguments dont je viens de faire l'inventaire. Personnellement je n'ai pas encore essayé, mais je recrute pour former mon propre commando.

Voilà, c'est dit. Si on vous demande, ne dites pas que c'est moi qui vous l'ai dit. Ou bien si, dites le, m'en fous d'abord. C'est un peu ma manière de dire que Afflelou, il est fou, et tout le monde s'en fout. La dédicace cette semaine sera pour Amélie, car elle a eu le bon goût de me laisser un gentil message sur mon livre d'or. Reposez-vous bien si vous êtes fatigués, et sortez si vous vous êtes suffisamment reposé, suivez Sam et la réponse est au bout du couloir. A mercredi.

PS: en fait, je me suis renseigné, et il y aurait des étoiles le jour, c'est simplement qu'on ne les voit pas. Ce qui se passe, c'est que le ciel devient tout bleu le jour, et donc les masque. C'est quand même dingue l'astronomie.

Re-PS: vous l'aurez compris, le mercredi est une notion temporelle fluctuante dans l'univers flugustique.
Elevons le débat avec des farines animales

23 janvier 2008


Bonsoir à tous et tant pis si je me trompe. Cette semaine, à la demande générale d'un flugonaute, je resors ma petite casserole préfére, la guitalélé, pour une petite pièce de Baden Powell intitulée Chara. Pour les aficionados de la guitare, et je sais qu'il y en a, allez découvrir ce monstre de la 6 cordes au travers de Samba Triste en live, vous allez voir ce que vouz allez entendre. Pour la petite histoire, ce grand guitariste (on peut le dire vu qu'il aussi vivant que Django Reinhardt depuis 2000) n'a rien à voir avec l'iventeur du scoutisme, je vous rassure.

Comment faire pour trouver cette Samba Triste alors? Honnêtes comme nous le sommes, il ne nous viendrai jamais à l'idée de faire du peer-to-peer sur www.emulenet.info. Tout le monde ou presque a déjà vu le pauvre Pascal Nègre (PDG d'Universal Music) pleurer car il n'arrivait plus à nourrir ses artistes, et encore moins à leur payer leur demi-stère de bois pour qu'ils traversassent l'hiver sans dommage, à cause du téléchargement illégal qui fait chuter les ventes d'album. Et le fait que la chûte des ventes se soit fait plus au niveau des compils du style "Méga Dance vol 26" qu'au niveau des artistes n'a rien à voir. Il vaut bien mieux acheter ses mp3 sur virgin à 0.99c€. Je le fis donc, et le mp3 que je reçus (à 100 Mbits, ça fait rêver) avait besoin de Windows Media Player pour obtenir un certificat qui permettait qu'il soit lu, ertificat à renouveler bien évidemment de temps en temps, et le mp3 ne peut être utilisé dans les montages vidéo. Ce qui me fit arriver à la conclusion suivante: mes chers salariés et patrons de Microsoft, Universal et autre Time Warner, je vous dit flûte, voire merde, vous ne m'aurez jamais vivant. Vive la musique libre, et tant pis si Bono a du mal à finir ses fins de mois. Non mais sans blague...

Aaaaah, ça fait du bien. La dédicace de la semaine pour David qui m'enjoignit à resortir la guitalélé. Si vous êtes fins observateurs, il ne vous aura pas echappé que le plus vil merchandising s'est emparé de nous, et que de jolis t-shirt JFIGS sont sortis. Pour l'instant, il n'en n'est qu'un sentant la sueur de l'auteur que je brade à 7000€. Si vous préférez les neufs, y'a moyen. Balancez vos mail à johnflugu.free.fr. Boyz'n'girls, enjoy da week & seeya, comme on dit chez les jeunes bourgeois. A mercredi.
Qui s'ennuie sous la douche n'attire pas les mouches

18 janvier 2008



Peuple du blog, bonjoire et touti quanti. Bienvenue chez John Flugu avec en plat unique aujourd'hui, ma douze corde flambant neuve qui, par le truchement de ses cordes, nous offre ce petit impromptu avec mon open fétiche: Do-Sol-Do-Sol-Do-Mi (en fait le mien c'est avec un ré pour finir, mais Duff trouve ça tout pourri, l'ignorant).

Je m'étais résolu cette semaine à faire un billet d'humeur préparé après une conséquente revue de presse écrite et radiotélévisée. Le but étant de rebondir malicieusement sur quelques faits divers pour provoquer l'hilarité générale (si, si), et par là même inviter le lecteur à réflechir sur sa propre condition de bipède aux pouces opposables de la cinquième République. Aussi, dès le dimanche je me mis à regarder Duel, Mots Croisés, et même Fogiel, fermement résolu à traquer l'incongruïté et la faire éclater en place publique (une place du style de la place du 8 mai 45 de Bleuss, les initiés comprendront). Alors, qu'en resort-il? Il semblerait que la question de la semaine soit: A-t-on besoin de connaître la vie privée d'un président de la république? Il y avait plein de mecs austères en costume sombre qui inventaient des mots du style "Pipolitique" et qui s'engeulaient avec d'autres mecs. Comme d'habitude ils étaient coiffé comme mon oncle Jeannot sur les vielle photo de 1972. La pipolitique, vous l'aurez compris, c'est l'art de faire d'énormes mensonges publics. En effet, la question était à mon sens hypocrite et sournoise. La vraie question, c'est bien sûr: "laquelle vous préférez?" Pour ma part, mon coeur balance. Il est vrai cepandant que Carla fait de la gratte et que ça fait des mois qu'elle me tanne pour faire partie du JFIGS. De plus, Pleute l'ancien, notre conseiller en éthique de comptoir a dit d'elle "si je venais à la croiser sur ma couche, point je n'irai dormir dans la baignoire". Enfin, Pleute, il a aussi dit ça des 23 dernières premières dames de France (ah, ces anciens!).

Frères pêcheurs et soeurs chasseresses, allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Put your hands up in ze air for Nico, qui entame la trentième! Big uup!! Soyez sages et à mercredi.


Mais où est Kathleen?

07 janvier 2008


Chers à saucisse, à canon ou ifémoipeurs, bonjoire. En ce premier JFIGS d'une déconcertante banalité (c'est-à-dire que je ne vais plus souhaiter de joyeux Noël ni de bonne année dorénavant), The Real Soul à l'honneur avec une composition de son cru au vocable qui m'a fait quelque peu sursauter. Cependant, fidèle à son esprit d'outrepasseur du livre de savoir-vivre de Nadine de Rotshild, la publication est quand même assurée. Une chanson en l'honneur de Noirmoutiers, petite île réputée pour ses spots de surf (Jaws, c'est là-bas en fait), ses vahinées, son Cabana coco, et surtout, la maison de Yannou. Cette petite chanson est dédiée à tous les pêcheurs de palourde du dimanche. Le clip a été tourné dans les fameux studios Guillaume Tell de Paris, que nous avons redécoré aux couleurs de l'appartement du Real Soul pour garder un soupçon d'authenticité. Il ne vous aura pas échappé que le troisième couplet est encore en construction, aussi, si vous avez des idées pour notre cher Real Soul, faites-nous en part, une île paradisiaque aux 3 meilleures inspirations.

Une fois n'est pas coutume, le billet sera d'humeur littéraire voire intellectuelle. Et oui, comme tant de mes concitoyens qui passent leur vie dans le tromé, je me suis mis à lire. J'aurais préféré écouter mon walkman, mais la flemme fait que je ne change jamais les 7 chansons que la mini-mémoire de mon téléphone accepte, et PJ Harvey commence à me chauffer les oreilles. Alors que lire dans le métro? J'avais commencé avec Victor Hugo, mais il fallait que je fasse des détours énormes pour pouvoir arriver en ayant achevé mon chapître, et en plus en n'ayant rien compris, compte-tenu des fréquents coups d'oeil pour voir à quelle station j'étais d'une part, et quelles représentantes de la gent féminine étaient à bord d'autre part. La solution à ce délicat problème, la voici: "Les rois maudits" de Maurice Druon. 7 volumes de bonheur, avec des tout petits chapîtres et tout ce qu'il faut pour rendre une histoire intéressante: des histoires de cul, de trahison et de torture, avec de plus la satisfaction qu'il s'agit de faits réels. Quand même, ces rois maudits, c'étaient vraiment des énervés du supplice. Je ne sais pas si j'aurais aimé vivre à cette époque où celui qui tripotait discrètement la bru de son roi se faisait (dans l'ordre) roué, écorché, chatré, décapité puis pendu en place publique. Entre nous, je n'ai toujours pas compris comment on faisait pour pendre un mec après l'avoir décapité. Mais ne vous inquiétez pas, il n'y a à peine qu'un supplice par volume (mais à chaque fois bien gore et original). Le reste du temps, de bonnes vieilles guerres, des rois idiots qui ruinent le pays et des banquiers italiens qui s'enrichissent outrageusement de toute cette bétise. L'essayer c'est l'adopter, ça se lit encore plus vite qu'un oui-oui (mais moins vite qu'un Entrevue, je vous rassure). Voilà, vous avez un an pour me faire vos fiches de lecture.

Mes flugonautes chéris, il est temps de nous séparer et de se remettre au travail. La dédicace de la semaine pour Elodie et Marion, car tel est mon bon plaisir. Soyez sages et à mercredi.
Finie l'année de la bébar!! Yeaah!! Bonne année à tous!!

03 janvier 2008



Chers poètes du troisième millénaire, tout d'abord bonjour,
et ensuite tous mes voeux pour cette année qui s'annonce une fois de plus pleine
de promesses en tout genre. Bref, que du bonheur, voilà tout le mal que je vous
souhaite. Je vois à vos yeux rougis par votre écran d'ordinateur que le
réveillon fut bon, voire arrosé. Alors, pour suppléer à vos carences optiques,
la pièce du jour a été tournée en décors "redeyesless", dans la nouvelle
succursale mancelle du JFIGS, chez the Real Soul. Aujourd'hui donc, un morceau
du répertoire traditionnel roumain (ou serbe ou bulgare ou ce que vous voudrez,
en fait on ne sait pas encore trop faire la différence entre les diverses
langues slaves). La chanson traite églement de ce que vous voudrez, car les
coquinous qui éditent ce genre de partition n'ont pas eu la bonne idée de
traduire les paroles pour les béotiens de notre espèce. J'espère que ce n'est
pas une pauvre chanson paillarde ou politique, c'est tout. Si vous comprenez les
paroles malgré notre accent de sarthois du sud, écrivez-nous, vous pourrez
peut-être repartir avec un abonnement d'un an à Téléstar ou au JFIGS.

Revenons un instant sur ce réveillon. Peut-être quelques
uns d'entre vous aurons eu la même mésaventure, à savoir se rendre compte que
l'on réveillonne comme nos parents le faisaient il n'y a encore pas si
longtemps. Eh oui, désormais, il y aura des enfants à nos réveillons devant
lesquels nous auront à coeur de montrer l'exemple. Nous avons essayé cette année
et on ne peut dire que l'on ait réussi. Entre nous, si les enfants s'étaient
couchés à une heure raisonnable (20h30 me semble convenable pour un soir de
fête), ils n'auraient pas eu le loisir de contempler un aréopage d'adultes
d'apparence sérieuse tomber dans la plus complète alcoolémie. Remarque, celle-ci
a également permis que les mêmes adultes se mettent à jouer avec les nenfants
aux barbies et autres bratz (les poupées teuhpu) en inventant des scénarios
extravagants qui ravirent les chérubins. Ah là là, le temps de l'innocence
s'éloigne... Combien d'amies enceintes cette année, combien de copains d'école
deviennent propriétaires d'une maison et d'un scénic... Heureusement, la frange
artistique du crew est toujours présente pour nous rassurer. Et oui, il y en a
qui a trente ans ne sont ni papas, ni propriétaires, ni bien rasés et roulent
encore avec leur vieille voiture donnée par leur parents en des temps
immémoriaux. A eux un grand merci. On se sent moins seul.

Compte-tenu des misérables post de ces dernières vacances,
j'ai quelques retard sur mes élucubrations, aussi je m'engage pour quelques
temps à vous faire part de mes réflexions personnelles sur des sujets
inintéressants en de longs articles comme celui-ci. La dédicace de la semaine
pour la tite Axelle et ses barbies. En attendant la semaine prochaine et le
retour au turbin sous la grisaille pourrie, profitez-en bien. Pour ceux qui ont
déjà repris, que la force soit avec vous. Soyez sages et à mercredi prochain (en
attendant le gros morceau... suspense).